Coucou, comment allez vous ? ça faisait longtemps que je n'avais pas écris. Aujourd'hui, je me lance enfin dans le récit de mon séjour à la maternité. Vous êtes prêtes ? C'est parti !
Comme expliqué dans mon article précédent, j'ai mis au monde une mignonne petite fille un vendredi soir d'octobre 2017.
Après, avoir passé 2h dans la salle d'accouchement et d'attendre que mon placenta soit sorti, on m'a transporté dans la chambre. Il était 21h00 passé et il faisait noir. Arrivée dans la chambre, mes valises y étaient posés et je fus surprise par le calme... Oui car je n'étais pas en chambre seule mais commune donc il y avait une autre maman avec moi.
L'infirmière m'a apporté un repas et une heure plus tard, je pressais la sonnette... L'infi arrive et je lui demande si je peux me lever pour aller faire pipi... étonnée elle me demande si j'ai eu une péridurale, je lui répond non et souriante me répond que oui je peux me lever et que c'est justement très bien que j'ai envie de faire pipi :)
Pendant cette première nuit, je n'ai pas su dormir. Trop excité, trop stressé. Dés que ma fille, Ayda, pleurait je l'a prenais direct dans les bras. Après quelques heures, la fatigue arrive enfin, je ferme les yeux et là... Impossible de fermer l'œil dès que je ferme les yeux, je fais des cauchemars, je vois des trucs vraiment horribles et j'entend aussi des hurlements terribles !
Le lendemain, je suis étonnement en forme. je me lave, je m'occupe de la petite, je déjeune, etc... c'est à ce moment que je me rend compte que ma petite fille est en grande demande. Je ne peux pas la poser dans le lit 30 secondes sans qu'elle pleure. donc je me lave très vite en l'entenant hurler, je déjeune avec elle sur moi, etc...
Les infirmières viennent me voir, vérifient les fils (j'ai eu une déchirure de 3 points de suture). Et je m'étonne toujours du grand calme qui règne dans ce service de maternité, mais je n'y prête pas trop attention.
Je reçois la visite de ma famille, du papa, de mes deux belles filles. Les infi viennent me donner mes repas.
Pendant cette journée (samedi), j'arrive a fermer les yeux 30 minutes mais c'est toujours aussi terrible... Je vois des flash de gens souffrir, hurler, du sang etc... la ça commence doucement a m'inquiéter, mais je ne dis rien, ni à ma sœur, ni à ma mère ni à mon copain. Je croise sur cette journée deux fois ma voisine de chambre mais aucun bébé. Je raccompagne ma famille aux ascenseurs et je ne croise pas âmes qui vivent, ni entend aucun bruit... pas de pleurent de bébés, pas de visiteurs, pas d'infirmières, personnes!
Je dois vous dire que je suis empathe et que mon profile en human design est Projecteur. En gros, je ressens beaucoup de choses que peu ressente. On y croit ou pas, c'est votre choix ;)
Dimanche, je me lève, on m'apporte mes repas mais mise à part ça... Personne ne passe. Je pars chercher les infirmières pour avoir une tisanes de fenouil qui aide à la lactation, et j'ai eu du mal a les trouver. D'ailleurs je n'ai croisé que une caché hahahah. Sur ce dimanche , je n'ai dormi que 10 minutes et toujours les mêmes visions horribles. Je croise ma voisine de chambre, Marie, qui m'apprend que sa fille est en néonatalogie, d'où le fait que je ne vois pas de bébé et elle paie pour rester car c'est plus facile de rester dans l'hôpital que de faire les aller-retour entre l'hôpital et son domicile.
Enfin arrive le lundi, le jour de ma sortie! Ma mère et copain sont là, ils m'aident a ranger mes affaires. Le matin, la kiné est venue me montrer quelques exercices, les infi pour mes points de sutures, laver bébé et les papiers pour la sortie. Il est midi, je veux juste sortir de la. je mange vite mon repas et je vois débarquer une infirmière qui me demande si bébé a prit du poid. Aucune idée, je n'avais presque vu personne du week-end. Elle me lance qui si elle n'a pas reprit du poid, je ne peux pas partir... L'angoisse arrive... encore une nuit dans cet hôpital fantôme ? NON ! Heureusement, elle avait prit du poid, je signe vite les papiers et je fuis...
Dans la voiture, j'ose enfin parler de mon ressenti. Je n'étais pas seule ! Ma mère et sœur avaient eu le même ressenti... c'était trop bizarre comme atmosphère, elles aussi avaient remarqué que c'était vide et calme... Mon copain, m'a alors demandé pourquoi je ne l'avais pas dis ? Et bien, je trouvais ça trop bizarre moi même. Je ne voulais pas qu'on me prenne pour une folle. Une fois rentrée chez moi, les visions se sont stoppés.
Je ne comprend toujours pas pourquoi, il faisait si calme. était ce juste parce que je suis tombé en weekend ? Les bébés des autres chambres étaient calmes ? Mes visions, était elles liés à mon empathie ? Est ce que je ressentais la souffrance des gens hospitalisé la bas ? #Mystere
Une infirmière a continué a venir me voir à mon domicile, bouger les points de suture, peser bébé et me demander comment j'allais. Je me sentais beaucoup mieux, je pouvais enfin fermer les yeux sans voir des visions d'horreur. Et après ça, l'aventure à continuer jusqu'à ce jour :)
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